Comment Faire Un Film…partage d’expérience de Christophe réalisateur et lecteur du blog
Vous le savez j’essaie de vous apporter le plus d’éléments possible pour que votre aventure de faire des films, de faire carrière ou de vivre votre passion du cinéma soit la meilleure possible. Voilà pourquoi je partage toutes mes années d’expériences avec vous. Mais parfois cela ne suffit pas. Heureusement le blog est plutôt actif avec, en général, un article par semaine mais surtout des centaines de commentaires tous les mois, de personnes comme vous, qui partagent leurs expériences.
Aujourd’hui le blog c’est près de 180 articles et plus de 12 000 commentaires. Autant dire que certains commentaires ne sont pas aussi visibles que cela et pourtant beaucoup d’entre eux sont très intéressants.
Voilà pourquoi j’ai décidé, aujourd’hui, de transformer un de ces commentaires en article.
Ce qui va suivre n’est pas seulement un copier/ coller du commentaire d’un lecteur du blog. Vous allez non seulement lire son partage d’expérience mais aussi avoir les réponses que je lui apporte.
Pour que cela soit le plus juste possible, j’ai décidé d’entrer en contact avec l’auteur de ce commentaire : Christophe. Connaître son parcours etc…résultat : une conversation téléphonique de plus de 2 heures. J’ai donc condensé les réponses et je les ai replacées dans leur commentaire initial pour plus de clarté.
Franchement cet article est très important de par son contenu et de par les informations et l’apprentissage que vous allez avoir.
L’autre avantage c’est que Christophe est vrai. Il sait qu’il a fait des erreurs. Il apprend et s’améliore à chaque fois. Bref, Christophe ne triche pas et ne se raconte pas d’histoire !
Cela me conforte dans l’idée que d’apprendre et connaître le milieu du cinéma c’est primordial. Voilà pourquoi je vous propose une Masterclass qui vous apprendra les rudiments et vous évitera de faire les pires erreurs et de perdre beaucoup d’argent pour rien.
Ce que je peux dire pour avoir échangé avec lui près de 2 heures c’est qu’il est d’accord avec moi pour dire qu’il faut se bouger et d’ajouter (et je suis d’accord) c’est qu’il faut oser !
Christophe : Bonjour Tom
Tom : Bonjour Christophe, raconte-moi un peu d’où tu viens ou plutôt ce que tu as déjà fait comme parcours cinématographique ?
Christophe : Je ne vais pas m’étendre sur mon parcours perso mais j’ai un métier et le cinéma est une passion depuis de longues années et j’ai décidé de me lancer
Tom : Tu peux m’en dire un peu plus ?
Christophe : 2013 Premier court-métrage 6’30. J’en suis content.
Tom : pour un budget de ?
Christophe : 4000 euros de budget prévisionnel mais au final j’ai dépensé 8 000 euros. Le tournage s’est fait avec une Scarlet et une équipe de 15 personnes sur 2 jours. Personne n’a été payé…juste défrayé. Entre le temps de post production et la sortie du film il s’est passé 20 mois… et je n’ai rien pu en faire…
Tom : Genre tu n’avais pas fait signer de contrat ?
Christophe : Exact et au bout de 20 mois les personnes qui ont participé ne voulaient plus que le film sorte en festival ou ailleurs.
Tom : C’était ta première expérience. Tu as fait une école de cinéma ?
Christophe : Non, Je n’y connaissais rien et encore moins en technique. J’ai trouvé une association pour porter le projet et au niveau technique c’est le chef op qui faisait le choix des focales. Certains membres de l’équipe ne voulaient pas trop me faire confiance et ont voulu changer mon découpage…j’ai tenu bon mais j’ai dû me battre avec une partie de l’équipe pour garder “le pouvoir” sur le plateau et sur mon film.
Tom : Donc tu te retrouves avec un film qui t’a coûté 8000 euros et tu ne peux rien en faire…et tu as baissé les bras ou pas ?
Christophe : non pas du tout. En 2014 j’ai fait un Ultra court de 3 minutes. Mais je ne l’ai Jamais monté.
Tom : Pour un budget de ?
Christophe : 700 euros de budget
Tom : Toujours autoproduit, c’est à dire qu’à chaque fois tu tapes dans tes économies ?
Christophe : Oui, mais je ne mets pas ma famille en danger. Ce sont des sommes importantes comme les 8000 euros du premier film, c’est un sacrifice mais un sacrifice que je peux faire. Là je tournais avec une Black magic, avec une équipe de 8 personnes.

Tom : Mais pourquoi tu ne l’as jamais monté ?
Christophe : Je vais t’expliquer. Pour des problèmes d’autorisation de tournage, j’ai dû changer de lieux de tournage au dernier moment…j’ai dû parlementer avec des flics…mais j’arrive tout de même à tourner mes plans malgré plusieurs péripéties. Pour terminer cette histoire je n’avais pas de combo pour vérifier chaque plan…au dérushage je me suis rendu compte que tout était surexposé…et puis il me manquait des plans par manque de temps…bref inexploitable. 1 jour de tournage avec du super matos mais tout ça pour rien…
Tom : ok, donc si je résume, tu viens de dépenser 8 700 euros et une énergie de dingue…pour rien ! Parce que d’après ce que je comprends tu tournes avec des comédiens pros, avec une équipe et une logistique…je veux dire par là que tu ne fais pas cela trop à l’arrache…pour quelqu’un qui s’autoproduit.
Christophe : oui…mais j’ai appris énormément et puis je suis très fier du premier film.
Tom : Et ensuite ?
Christophe : En 2015 je fais un court de 8 minutes 30. Incroyablement raté par rapport à ce que j’avais envisagé. Mais je l’ai terminé . J’avais un Budget de 8000 euros en associatif, toujours autoproduit, sauf que là j’ai créé mon association pour éviter de devoir être tributaire de quelqu’un d’autre que moi. Le tournage a duré 3 jours.
Mais j’ai fait plusieurs erreurs :
- La fait de répéter avec les comédiens et les a “usés” avant le tournage et au final je n’ai pas réussi à retrouver ce que je souhaitais en terme de jeu une fois sur le plateau.
- Il a eu des problèmes de lumière et pas mal d’autres dus à une équipe peu formée. Résultat un temps de fou pour, par exemple, régler un projo….Je n’ai pas obtenu la totalité de mon film, simplement parce qu’à cause de tout ça j’ai perdu une journée de tournage sur 3…tu imagines ! Et j’ai dû tourner tout le reste vite pour réussir à avoir toute l’histoire. L’expérience faisant j’ai fait signer des contrats aux comédiens. Mais comme il manque des plans etc…je n’ai pu rien en faire…
Tom : là le commentaire qui suit et que tu as laissé sur le blog parle du dernier tournage et du dernier projet que tu as fait. Avant que les lecteurs en prennent connaissance est-ce que tu peux m’en dire deux mots ?
Christophe : Oui cette année j’ai réalisé un pilote d’une série, la durée d’un épisode est de 5 minutes que j’ai écrite et dont j’ai parlé déjà sur le blog + bible + etc… J’en suis ravi! + Création d’une société + démarchage. 1 jour de tournage pour un budget de 4000 euros.
Tom : Ok, merci Christophe, on va maintenant reprendre le commentaire que tu as laissé sur le blog, que je vais commenter.
Commentaire de christophe :
Quelques mois plus tard je reviens donner des news. Bien modestement, il y a peut-être dans ma démarche quelques points positifs qui pourraient aider des lecteurs ou au contraire des points négatifs que tu pourrais soulever, justement pour aider les lecteurs. 🙂
Je fais simplement part de ce que j’ai fait.
- Pilote tourné, monté, société de prod montée,
- Bible bouclée avec tout ce qu’il faut dedans, dossier de présentation bouclé.
- Contacts selon les codes de la profession (et conseils du blog) établis: appel, envoi du dossier + du lien vers le pilote.
- J’ai eu mon premier refus, ce qui est complètement normal. Il aurait été incroyablement fantastique d’avoir une première réponse « positive » ou ouverte si vite.
Je ne sais pas si ça peut aider les lecteurs, mais je vais en dire un peu plus sur ma stratégie. Je ne prétends pas qu’elle soit bonne ou mauvaise. C’est la mienne. Enfin… ça a été la mienne pour ce projet.
- J’ai écrit la série (une grosse partie).
Tom : Tu m’as dit que c’est une série de comédie courte, 5 minutes par épisode. Tu l’as destinée à une chaîne tv ou tnt. Le problème c’est que ce format est populaire…mais assez fermé. Il faut penser, si jamais cela ne fonctionne pas à la faire migrer vers un autre média ou un autre format. Mais il serait fou de ne pas tenter sa chance.
Suite du commentaire :
- b) Je l’ai proposée à deux comédiens pro qui ont accroché et qui ont accepté de tourner le pilote.
Tom : C’est une bonne chose de trouver de vrais comédiens. Je vous dis d’ailleurs comment en trouver dans la Masterclass : Comment Faire Un Film. Une chose que tu dis et qui est vraie c’est qu’en plus de se bouger, chose que je vous dis depuis le début du blog, il faut aussi oser. Oser aller vers les gens, les pros, même les plus connus…car vous n’avez rien à perdre.

Suite du commentaire :
- c) J’ai créé ma boîte dans une seule optique: le démarchage. L’idée n’est pas d’être co-prod ou producteur mais de m’adresser à des éventuels « partenaires ». Pas question que je m’adresse à un diffuseur tout seul (pas de réseau, pas de production à montrer, etc.) J’établis cela très clairement dès le premier contact: ma démarche est celle de l’auteur/réalisateur, je ne veux pas produire. J’explique cela clairement car c’est très important de clarifier. En substance, je ne me voyais pas proposer un pilote tourné sous une forme associative… ça ne faisait pas très pro.
Tom : Même si cela peut paraître une bonne idée, créer une boîte pour démarcher en tant qu’auteur/ réalisateur ne sert à rien. Surtout si l’idée n’est pas d’être co-producteur ou producteur. Le fait d’avoir une boîte de prod peut aider à mieux dealer une co-production ou un partenariat avec une société. Comment ? Car ta boîte apporte tout le développement du concept de la série, le coût de l’écriture. Avoir une société de production en fonction de la localisation de ta boîte te permet d’avoir des financements.…en plus elle possède les droits. La co-production qui entre en jeu peut amener d’autres financements d’une autre région ou la légitimité aux yeux d’une chaîne ou d’une plateforme que toi tu n’as pas.
Suite du commentaire : Mais si le but c’est juste de vendre ta série…alors une boîte de prod cela ne sert à rien. En revanche les projets de courts-métrages que tu montes doivent être faits avec ta structure. Car elle te permet de trouver de l’argent, louer du matos et de faire éventuellement des fiches de paie…prendre une assurance, faire des co-pro etc…
- d) Quand je contacte une prod, je demande à la société si elle accepte de recevoir des projets d’auteurs/réal non identifiés ou si au contraire la société ne prend pas/plus de projet hors son réseau. J’ai eu des réponses positives (mais je cible). Bon il ne faut pas envoyer un mail avec des fautes d’orthographe…ça m’est arrivé, c’était des fautes d’inattention…car je me relis 100 fois…comme quoi parfois le stress…

Tom : C’est le B.A.B.A ! Beaucoup de jeunes réalisateurs ou apprentis cinéastes pensent que ça va fonctionner sans faire cette première approche…grosse erreur !
Suite du commentaire : Le conseil …mais au moins la prod m’a répondu ;o) pour dire non.
- e) J’envoie le dossier.
Tom : Super. Juste ajouter de protéger ton scénario avant !
Suite du commentaire :
- f) J’ai volontairement commencé par des sociétés (je parle de 4 sociétés en tout pour le moment) en dehors de mon (tout petit) réseau et du réseau de la comédienne principale. Pourquoi? Pour tester le truc…
Comme le conseillait Tom, c’est intéressant si lors d’un retour négatif vous recevez des indications qui permettent de faire avancer/améliorer le projet. Je ne rentre pas dans les détails, vous voyez ce que je veux dire je pense.
- g) Cela peut sembler curieux mais La société visée, celle avec qui j’ai vraiment envie de bosser, vient juste de recevoir le projet. Super contact téléphonique, réseau comédienne, etc…On verra. C’est la quatrième que j’ai contactée. Il fallait que j’aie rodé mon « discours ». Donc oui oui, je ne comptais pas sur une réponse positive des trois premières (une seule a répondu pour le moment mais c’est relativement frais).
Tom : Ok…Il est important de se préparer et de roder le discours. Juste une chose qui me gêne, c’est lorsque tu dis : « avec qui j’ai vraiment envie de travailler »…Il ne faut pas oublier que l’objectif c’est de trouver une production ! Si les trois autres te disent « banco » et que celle avec qui tu veux ‘vraiment » bosser te dit non…j’espère que tu ne seras pas déçu ! Il ne faudra pas ! ;o) Le fait de t’avoir parlé en direct me fait dire que non ;o)

Suite du commentaire :
- h) Partant du principe que le pilote est produit sur mes fonds, quand je parle du pilote, j’explique que l’esprit dans lequel il a été tourné est le suivant: Je n’ai pas la prétention de présenter un produit FINI et DIFFUSABLE là tout de suite. Je reste modeste. Nous, on aime le pilote et tout le reste, mais dans mon argumentaire j’oriente plus vers un pilote/prototype, une sorte de pilote avant le « vrai » pilote. Selon moi, mais peut-être ai-je tort, je suis sur un point d’équilibre entre confiance (on montre notre projet, on en est fier) et modestie (on se la raconte pas car il y a forcément des choses perfectibles).
La justification du pilote est la suivante: Il s’agît d’illustrer en images l’univers souhaité de la série, de présenter un potentiel, de faire gagner du temps aux interlocuteurs (la première chose qu’ils peuvent faire c’est de regarder le pilote et s’ils n’aiment pas, ne pas aller au delà dans la lecture du reste).
J’ai basé ma présentation sur un principe simple: les prod aiment s’investir, les prod ne sont pas que des « chercheurs de fonds », les prod ont besoin de « toucher » à l’artistique pour plein de raisons. D’abord pour améliorer ce qui doit l’être. Ensuite pour ajuster le « produit ». Car je ne perds pas de vue que ça reste un produit. Donc quelque chose qui doit être un minimum vendable.
Partant de ces principes simples, j’explique clairement que présentation d’un pilote ne signifie pas pour moi « projet définitif interdit d’y toucher ». Ce serait suicidaire, immature, incohérent, illusoire 🙂 Bref, je reste ouvert et je le dis clairement.
Tom : …Alors je parle souvent de la règle d’or…que tu transgresses. Après je ne comprends pas bien ta démarche en ce qui le concerne…mais avant de revenir sur ce point il faut que je te dise que tu vas trop vite et tu ne travailles pas dans le bon sens.
Suite du commentaire : Dans un premier temps on fait un dossier de production, ça c’est bon tu l’as fait. Dans ce dossier tu peux faire ce que l’on nomme un moodboard (cf article sur le blog) c’est ce moodboard complet avec ton dossier qui dépeint l’univers que tu souhaites mettre en image.
Tom : N’oublions pas que pour le moment tu cherches une production et pas un diffuseur ! Imagine-toi à la place du producteur…tu arrives avec une série écrite…puis avec un pilote…en gros tu lui laisses peu de place. De plus son métier c’est de savoir lire un dossier de prod, un moodboard, mais tu lui montres un pilote au cas où il n’aurait pas compris.

Je ne dis pas que tous les producteurs à qui tu l’as envoyé vont avoir cette réaction mais tu tends le bâton pour te faire battre ;o)
Je reviens sur ta démarche du pilote. Tu considères ce pilote comme un prototype…Montrer à un producteur ce qu’il va devoir refaire « en mieux » n’est pas la bonne solution. De plus si ta réalisation n’est pas bonne, si ta direction d’acteur n’est pas au top non plus, tes images, ce pilote va te desservir plus qu’autre chose. Le producteur se dira que tu ne sais pas réaliser ou diriger…
Si tu décides de faire un pilote..ok…mais tu mets toutes les chances de ton côté pour que cela soit un produit fini…pourquoi dépenser de l’argent (perso en plus) pour faire quelque chose qui va sûrement devoir être refait ? Un producteur n’a pas besoin d’un pilote…une chaîne ou une plateforme oui !
Si je prends les webséries, les plateformes (les diffuseurs donc) sont contents d’avoir un pilote avant de signer (mais ce n’est pas obligatoire) ce pilote est l’image parfaite de ce que va être la série, c’est la production qui a signé avec l’auteur qui le produit…et pas l’auteur lui même. Car la production sait que si le pilote n’est pas à la hauteur ils vont se faire jeter…c’est le même principe entre un réalisateur qui vient démarcher une prod ;o)
Suite du commentaire : Bilan: oui oui j’ai mis mon argent. Oui oui j’ai les moyens de le faire (sans rouler sur l’or). Non non ce n’est pas une super idée. J’ai intégré cela il y a quelques mois.
Mais je me bouge les fesses (je reprends une de tes phrases Tom, « bougez-vous! ») même en faisant des erreurs (comme dépenser une partie de mon argent).
Tom : On ne peut pas te reprocher le contraire…tu te bouges les fesses c’est sûr !. Je tiens à dire que ce que je viens de te dire ne doit pas être pris comme : « je donne des leçons ». J’explique juste comment cela se passe et comment une démarche, qui part d’un bon sentiment, inclue dans une stratégie plutôt intéressante, peut au final te desservir. Après, si ton projet est vraiment bon, certains producteurs peuvent passer au-dessus. Mais ils ne sont pas légions à le faire : par envie ou manque de temps.
Si une chose est certaine c’est que tu te bouges…j’ai l’impression d’être en face d’un moi il y a pas mal d’années. Ton histoire et ton parcours me touchent. Mais tu as fait pas mal d’erreurs qui auraient pu être évitées en suivant les mises en garde présentes dans mes articles et mes formations. La différence entre toi et moi, c’est que j’ai vite compris, très vite, qu’il y avait d’autres sources de financements que mon compte en banque lol Je n’ai donc pas dépensé 20 700 euros pour faire 3 films.
Suite du commentaire : Je sais que ce post est long mais j’ai choisi de tout faire d’un seul coup plutôt que de venir tous les mois parler de mes avancées.
Tom, merci pour les conseils que tu m’as donnés il y a quelques mois. N’hésite pas à me titiller sur des choses qui te paraissent être des erreurs. En toute sincérité, je ne mets pas d’ego là-dedans. J’apprends chaque jour et je ne m’arrêterai plus de toute façon. Je reste sincèrement à l’écoute de toute remarque, critique, etc…
Tom : Ben là je pense que je viens de te titiller ;o)
Suite du commentaire : Je me suis testé, le tournage a été merveilleux, et quand je fais le bilan de la dernière année je ne suis pas mécontent. J’ai tourné mon second court, je l’ai complètement foiré (et je sais pourquoi, ce qui est un super apprentissage), j’ai fini d’écrire un long que j’aimais à l’époque et que je n’aime plus (trop maintenant), j’ai monté ma boîte, j’ai bouclé le projet de série/pilote pour le présenter à des prods, je suis en cours d’écriture sur tout autre chose (un nouveau long) et je suis ici à raconter tout ça 😉
Tom : Tu me parlais de produit tout à l’heure. Personnellement je n’ai pas de problème avec ce langage. Tout comme mainstream ! Il n’y a rien de mal à faire du mainstream…mainstream ne rime pas forcément avec médiocrité artistique…

Un projet mainstream a une forte valeur universelle ainsi qu’un potentiel de diffusion et d’achat important ! Ce sont les projets mainstream qui permettent aux projets plus confidentiels ou plus « auteur » de voir le jour. Il faut qu’en France on se débarrasse de cette image poussiéreuse de l’auteur/ réalisateur qui met des nœuds dans le cerveau des spectateurs et qui refuse de faire des projets mainstream sous peine que c’est pactiser avec le malin lol !!
Faire des films (et séries) est un art. Il y en a pour tous les goûts.
Suite du commentaire : Bref, très sincèrement, je suis dans le lâcher prise pour la série et j’attends de voir. Je vous tiendrai informé.
Dans ce bilan, je re-note (certes HS ici) le message plein d’espoir de Maria ce matin. C’est la preuve qu’en faisant les choses dans l’ordre (écrire/prendre conseil/retravailler/envoyer le synopsis + note d’intention) on peut, même en étant inconnu(e) établir un contact avec retour.
Tom : Tu prêches un convaincu. La réussite ne tient qu’à vous tous ;o) A vous d’appliquer les bonnes pratiques comme les conseils donnés sur le blog ou des professionnels que vous pouvez rencontrer. Si j’avais fait la masterclass en 2014 tu aurais sûrement perdu moins d’argent et peut être de temps.
Merci à tous, merci à Tom.
Christophe
Tom : Merci à toi Christophe pour le partage de ton expérience et de m’avoir donné un peu de ton temps Vendredi. Tiens-nous au courant pour la suite de tes aventures.
Tom
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