Masterclass, Comment Faire Un Film Avignon 2014

Masterclass « Comment Faire Un Film »

Avignon 2014

Masterclass quand tu nous tiens…A l’heure où j’écris ces lignes, je suis dans le train qui me ramène chez moi. Je suis arrivé hier en Avignon. Je ne suis resté qu’à peine 24 heures mais je crois que cette expérience restera longtemps gravée dans ma mémoire. Cette Masterclass ou conférence, comme je préfère la nommer, a été un grand moment de partage et de rencontre et un peu de stress aussi ;o). J’espère que cela ne s’est pas trop vu.

Cette semaine, j’ai décidé d’écrire sur cette masterclass, sur cette expérience qui m’a été donnée de vivre. Je sais que cela ne va peut-être pas intéresser tout le monde. Certains préfèrent des articles qui leur permettent d’apprendre…
…Or ceux qui commencent à me connaître savent que l’apprentissage du cinéma se fait aussi par le partage d’expériences et par les rencontres. Mais pour les autres, je crois que je me dois de vous dire comment j’ai vécu cette Masterclass. Nous avons parlé de choses essentielles mais surtout nous nous sommes rencontrés et cela n’a pas de prix.

Ce festival a aussi été pour moi l’occasion de faire connaissance avec certains d’entre vous et me permettre ainsi de mettre un visage sur des pseudos ou des adresses mails. Je tiens donc à tous vous remercier d’être venus me voir. Merci à : Eliane, Christophe, Christian, Claude, Aurélien et son père qui n’ont pas hésité, pour certains, à faire plusieurs centaines de kilomètres pour me rencontrer.

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Kanuman/ masterclass

Nous avons parlé de vos projets. J’ai répondu à toutes vos questions ou presque, certains d’entre vous sont intarissables ;o). Avec ceux qui ont eu la chance que je lise leur projet, à l’époque où je faisais des analyses, nous avons parlé « en live » de leur projet et des avancées de celui-ci. D’autres personnes ont eu l’occasion de me montrer leur premier film, bref cette Masterclass et cette journée sur le festival international du court métrage d’Avignon ont été très riches. Le public était au rendez vous. Nous étions dans une petite salle, très intimiste, où nous devions être une trentaine…

J’aimerais aussi remercier Magalie et Taïs pour m’avoir accueilli de cette façon et avoir tout fait pour que je me sente chez moi….je vous adresse un grand merci ;o) Ainsi qu’a Bernard Gilhodes pour son invitation et l’idée de faire cette masterclass.

J’ai pu aussi, en avant première, discuter avec vous du projet de plateforme sur lequel je travaille, m’encourageant à persévérer. Il est vrai que je me pose un tas de questions sur l’utilité ou pas de cette plateforme. Sans vouloir en dire plus, je lancerai sûrement un « sondage », via la newsletter, en vous posant deux ou trois questions qui me conforteront dans l’idée de la lancer ou pas.

J’ai fait un enregistrement de la Masterclass pour que vous puissiez tous en profiter. J’espère pouvoir la mettre en ligne d’ici la semaine prochaine ou la semaine suivante. Oui je sais, c’est long, mais je dois faire un petit montage, histoire de vous épargner les 2 blancs que j’ai eus et les bafouillages. ;o) Monter 1H30…ça prend du temps ;o) Il n’a pas été possible de me faire filmer. En revanche, la photographe du festival, Taïs De La Costa ma envoyé quelques clichés de votre serviteur, dont la photo en tête de cet article.

Il était évident que le sujet de la masterclass : « comment faire un film », ne pouvait pas être traité en 1 heure ou 1h30. J’ai donc pris le parti de raconter mon histoire, de partager mon expérience pour expliquer comment je suis arrivé à devenir pro et pourquoi j’ai fait toutes les erreurs que je vous enseigne à ne pas commettre aujourd’hui. Une manière aussi d’expliquer comment je me suis retrouvé là à animer cette masterclass.

Nous avons parlé du scénario, de comment trouver des comédiens et une équipe, de l’attitude à avoir ainsi que de : comment trouver des financements. Autant dire que la masterclass à balayé un large éventail de sujets.

Vous l’entendrez sur l’enregistrement bientôt, nous avons parlé de cette aventure extraordinaire qui est de faire un film, de cette aventure humaine, de ce partage et de cette osmose qui peut naître grâce à ce que vous avez produit, écrit, réalisé.

Nous avons aussi eu la chance d’avoir un compositeur qui a participé à la Masterclass, Erwan Coic qui est venu défendre un court-métrage Américain dont il a composé la musique. Il a insisté sur le fait qu’il fallait oser aller vers eux, qu’il fallait porter une attention toute particulière à la musique de vos films car, au delà du simple aplat d’une musique sur des images, c’est une rencontre entre deux artistes. De cette rencontre naît souvent une musique qui appuie et raconte aussi le film, qui l’accompagne et lui donne encore plus de profondeur. Vous pouvez retrouver le site Erwan ici.

En ce qui concerne la projection des films en compétition, ceux-ci étaient très hétéroclites. Ce que l’on peut reprocher c’est un manque de rigueur dans certaines sélections. Certains films n’avaient pas leur place dans une sélection donnée ou n’auraient pas dû faire partie d’une projection/ collection ciblé. J’en parle plus longuement dans la Masterclass.

Ce que je retiens et surtout ce que j’avais un peu oublié au fil des années, c’est la violence dont le public peut faire preuve face à un film, même un court-métrage. Si vous décidez de participer à un festival tel que le festival du court métrage d’Avignon ou de tout autre festival, assurez-vous d’être au niveau. Je veux dire que vous devez avoir un scénario bien ficelé, une lumière maîtrisée, de bons comédiens et une bonne direction d’acteurs… assurez-vous de bien réfléchir à votre réalisation…bref, essayez de faire le plus professionnel possible…parce que le public ne vous fera pas de cadeau…et il aura raison. Le manque de moyen n’est pas une excuse ! Dans les films que j’ai vus lors des projections, certains avaient un sacré niveau alors forcément, face à de telles machines, des projets plus faibles semblent encore plus faibles. J’ai un exemple concret en tête mais je vous laisse le découvrir dans la Masterclass dès qu’elle sera prête. Soyons clair, je ne dénigre aucun court-métrage. Ceux qui se lancent ont un courage immense mais la vérité du métier et l’avis du public sont durs et ne font pas de cadeau.

Pour terminer, dites-vous que le public qui se déplace pour voir des courts métrages est souvent un public qui a l’habitude d’en voir et que le jury qui doit faire le palmarès est souvent composé de professionnels…autant dire que cela ne laisse pas forcément la place à l’improvisation. ATTENTION : J’ai vu des films produits en associatif aussi bien produits que d’autres avec une production. Cela n’a rien à voir avec la structure, ça a à voir avec l’implication et la recherche de faire le mieux possible, d’être le plus proche d’un film pro.

Voilà pour cet article sur la Masterclass du festival international d’Avignon. Pour ceux qui étaient là, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires en bas de l’article. Pour les autres, dites-moi ce qui vous manque aujourd’hui pour avancer.

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A bientôt,

Tom Weil

PS : J’aimerais aussi remercier Marine Place, amie et grande réalisatrice qui m’a permis d’enregistrer cette Masterclass en me prêtant son H4N ;o)

À PROPOS DE TOM WEIL

Tom Weil

Je m’appelle Tom Weil, je suis assistant réalisateur pour le cinéma et la télévision et comme vous pouvez vous en douter je suis passionné de cinéma depuis tout jeune. J’ai crée ce site il y a presque 3 ans maintenant pour vous apporter mon aide…

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