Ingénieur du son…mais pas que…
Il y a des centaines de métiers dans l’audiovisuel mais aujourd’hui je souhaite vous faire découvrir le métier d’’ingénieur du son. Enfin, pour être exact, une facette de celui-ci, le mixeur. Pour cela, je me suis entretenu avec Frédéric, ingénieur du son et mixeur depuis 25 ans.
Nous allons voir son parcours, en quoi consiste son métier et comment on peut devenir ingénieur du son ! Bref, un tour d’horizon le plus complet possible pour répondre à toutes vos questions ! Suivez le guide.
AU COMMENCEMENT…LA MUSIQUE
Tom : Bonjour Frédéric. Merci de m’accorder un peu de ton temps entre deux mixages. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Frédéric : Je t’en prie. Alors, je suis Frédéric, J’ai 51 ans, je suis ingénieur du son depuis bientôt 30 ans. Au collège j’ai fait des études de musique assez poussées. J’étais en horaires aménagés, ce qui m’a permis de faire pas mal de piano et de l’orgue liturgique.
Après le bac j’ai fait un deug de sciences puis je me suis dirigé vers des formations d’audiovisuel. D’ailleurs, je crois que c’est ce mélange sciences et musique qui m’a amené à ce métier aujourd’hui.
Tom : Donc, tu n’es pas autodidacte car tu as dit avoir fait des formations. Tu peux m’en dire plus ?
F : j’ai fait une école qui s’appelle l’ISEC qui faisait partie du groupe ESRA. C’était une prépa pour le concours de Louis Lumière. Malheureusement, comme beaucoup de concours, il y a beaucoup de candidats mais peu d’élus….
T : Grosse déception je suppose
F : Oui, mais ça m’a boosté pour trouver d’autres solutions ! Louis Lumière n’est pas la seule voie qui existe pour devenir Ingénieur du son ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs.
T : Et tu as fait quoi ?
F : J’ai été rattrapé par l’armée…
T : Ha oui, à l’époque, difficile d’y échapper. Tu as été bidasse ou tu as eu plus de chance ?
F : Justement, j’ai intégré le secteur audiovisuel de l’armée : Tournage sur le terrain, dans la boue…Et dans n’importe quelles conditions d’ailleurs ! Mais ça été formateur parce que franchement faire de l’audiovisuel là-bas c’était artisanal.
VERS LA PROFESSIONNALISATION
T : En sortant tu as fait quoi ?
F : Je suis allé à l’AFPA, qui est un organisme de formation, où j’ai pu faire une formation qui n’existe plus aujourd’hui. C’était une formation d‘opérateur en audiovisuel. Elle m’a permis de balayer le spectre de tous les métiers de l’audiovisuel : scénario, son, montage, prise de vue etc…
T : C’était généraliste quoi
F : Oui mais, bien que généraliste elle permettait à chacun de se spécialiser dans tel ou tel domaine, tout en ayant une vision globale de la chaîne de production. On allait assez loin, c’était assez bien fait et surtout, c’était axé sur la pratique. C’est une formation qui, avec les stages, a duré un an et demi. Moi, ça m’a permis de valider mon envie d’aller vers le son. ça m’a permis aussi d’aborder des choses vraiment techniques.
T : Tu as été intermittent du spectacle après ça ?
F : Très peu !
T : C’est intéressant pour les lecteurs de « comment faire un film » que de savoir qu’il est possible de travailler dans le cinéma ou l’audiovisuel en ayant un poste fixe, de ne pas être intermittent. Bref, avoir une certaine sécurité de l’emploi.
F : j’ai cherché assez vite à intégrer une société car l’intermittence n’est pas faite pour moi. J’ai besoin d’une certaine sécurité. J’ai tout de même fait 1 an d’intermittence hein ! Je débutais et puis j’ai décidé de quitter Paris pour le nord et à l’époque il était plus difficile d’être intermittent ici qu’à Paris…
T : Ce qui est intéressant c’est que tu dis que Louis lumière n’est pas la seule voie. On a vu que tu avais fait une formation à l’AFPA mais il y a d’autres moyens pour faire ton métier ?
F : À l’époque c’était plus difficile qu’aujourd’hui. Maintenant, les jeunes ont accès à une multitude de BTS et d’écoles. Des options cinéma ont même été mises en place dans les collèges et les lycées.
AUTODIDACTE ET LE MÉTIER DE MIXEUR
T : la grande question c’est : Est-il possible d’être ingénieur du son en étant autodidacte ?
F : C’est souvent la musique qui amène au son. Les musiciens ont vite le désir de s’enregistrer, d’autant qu’aujourd’hui les moyens techniques sont beaucoup plus abordables qu’il y a 20 ans. Mais, on est rapidement confronté à des problèmes techniques et je pense qu‘avoir des bases en physique, en acoustique, en électronique, ça aide. Ce sont des choses auxquelles on ne peut pas échapper. Et puis savoir maîtriser l’outil informatique. Alors quand je dis d’avoir des bases, il ne faut pas non plus avoir un doctorat hein ! C’est juste comprendre ce qu’est une fréquence, un dB etc… Car tu rencontres ça quotidiennement dans le métier.
T : Dans l’inconscient des gens l’ingénieur du son c’est le mec, sur un plateau de tournage, avec son Quantar, en train de bouger ses boutons, mais ce n’est pas que ça ?!
F : En fait, il y a plusieurs métiers d’ingénieurs du son ! Il y a des ingénieurs du son en radio qui mixent les micros et envoient les sons à l’antenne. Au cinéma il y a le perchman avec l’ingé son dont tu viens de parler. Ensuite on en retrouve au théâtre, en concert, pour des conférences. On en trouve aussi dans le jeu vidéo.
T : D’ailleurs tu as travaillé pendant 8 ans pour une grosse société de jeux vidéo : Ankama. Tu peux nous parler de ton travail là-bas ?
F : Alors, chez Ankama il y a du jeu vidéo mais pas que. Il y a aussi de l’animation. Moi, je faisais du sound design, de l’enregistrement de voix et du mixage pour les séries d’animation.
T : C’est un choix ?
F : Je ne suis pas du toutjoueur, il y a des gens avec une culture du jeu bien plus grande que la mienne.
LE TRAVAIL DE MIXEUR C’EST QUOI
T : Le sound-designer, tu peux expliquer ?
F : Sur un film d’animation,on part d’une bande son vierge.. Ce n’est pas comme un film de fiction où une partie des son sexiste de par le tournage. Sur un film d’animation il faut tout créer de A à Z. Pour ça on va piocher une partie des sons dans des banques de sons et une autre partie que l’on va enregistrer. Puis on les triture, on les mélange,et le boulot du sound designer c’est typiquement ça. Tu entres en cabine et tu manipules des objets, tu t’amuses avec. Je me souviens, sur une production, on s’amusait à se jeter dans des grandes bassines de boue pour enregistrer les bruits que cela faisait. Après, tu peux enregistrer les sons en extérieur. Puis avec des logiciels tu les transformes.
T : Tu dois avoir un gros travail de nettoyage de ces sons-là non ? ceux que tu prends en extérieur ?!
F : Oui, car tu as de plus en plus de pollution sonore donc c’est difficile d’avoir de jolis sons.

T : Tu me reçois dans le studio de Lylo Média Group pour qui tu travailles aujourd’hui. Alors, pour expliquer rapidement Lylo est présente dans plusieurs pays. C’est une entreprise qui fait du doublage, de la traduction et du sous-titrage pour des séries d’animation et de fiction. Et ton travail consiste en quoi exactement ?
F : Principalement, ici, je fais du mixage. Les enregistrements de voix sont faits ailleurs ainsi que le sound design et la musique. Je reçois tous les éléments sonores et mon travail c’est de les assembler et de les mixer pour que tout ça soit cohérent et écoutable.
T : Tu bosses avec quel logiciel ?
F : Je bosse sur Protools.
T : Tu peux nous expliquer ton processus de travail ? Tu reçois les médias : images et sons, mais comment tu procèdes ensuite ? Mais du coup, tu regardes en premier les images ou tu fais tout au fur et à mesure ?
F : Ce sont généralement des programmes assez courts, entre 11 et 20 minutes. Je me balade un peu dans l’épisode pour voir où l’action se situe. Alors, je fais comme ça car je connais bien ces séries, leurs structures, donc j’anticipe forcément ce qui va se passer…Ensuite, je dois intégrer les éléments qu’on m’envoie. Il faut se dire que pour un épisode il y a plusieurs pistes de voix, de musiques et de sound design. Donc dans un premier temps je vais faire un équilibre des voix. On se base vraiment sur ces voix pour ensuite amener les autres éléments dans le mix.
T : Histoire que ça soit écoutable et de partir du même niveau pour ensuite les mixer ?
F : Oui, les comédiens sont enregistrés, seuls ou à plusieurs, mais souvent seuls ! Si tu as 8 comédiens, tu as 8 pistes de voix. Il faut nettoyer les pistes des bruits et des parasites.
T : Les bruits parasites ? Mais si c’est enregistré en studio tu ne dois pas en avoir tant que ça ?!
F : Tu fais référence à tout à l’heure quand je te disais que les enregistrements en extérieur devaient être nettoyés des bruits parasites ?

T : Oui
F : Là, c’est le même principe sauf qu’au lieu d’avoir des bruits de voitures ou de je ne sais quoi, ce sont des bruits de bouches « naturels », des clics, des pops ou des frôlements comme un micro sur une fringue, le directeur de plateau qui dit « stop » etc. Comme pour les plans en fiction tu ajustes le début et tu coupes la fin car c’est souvent inexploitable. Eh bien, tu fais pareil avec les prises de son.
T : Tu utilises quoi comme outils pour « nettoyer » ?
F : Quand tu mets tes éléments dans la Timeline de Protools, ils s’affichent sous forme graphique, ça fait des pics et des creux. Avec l’expérience tu reconnais les formes de clics et tu peux les éliminer en redessinant, grâce à un outil crayon, la courbe du son. Tu as aussi des plugins spécialisésqui reconnaissent les bruits et les éliminent. Mais ça prend du temps, c’est certain, mais c’est indispensable !
T : Je suppose que si tu n’as qu’une voix, certains bruits parasites peuvent passer. Mais si tu as 8 ou 12 voix avec des bruits parasites, forcément, ça devient compliqué ! D’où ce travail de fourmis.
F : Absolument !
T : Mais tout écouter et nettoyer ça doit te prendre un temps de fou !
F : Pour un onze minutes il faut compter 2 à 3 heures pour toutes les pistes. Tu en profites également pour resynchroniser les voix.
T : Lors de l’enregistrement, le comédien lit le texte sur la bande rythmo qui a le même timecode que toi ! Forcément, ça aide.
F : Oui, ça aide, mais parfois le comédien commence un peu avant ou après et il faut recaler. Et une fois que tout ce travail est fait tu peux te concentrer sur le mixage. Le mixage entier d’un épisode de 11 minutes représente une journée de travail.
T : Il y a une partie artistique dans ton métier ? Je veux dire par là que tu peux mettre l’accent plus sur une voix ou une ambiance et ainsi attirer l’œil ou l’oreille du spectateur. Ou au contraire tu as des consignes à suivre, du réalisateur par exemple ?
F : Quand ce sont des versions étrangères : américaine, espagnole, italienne, on reçoit une VI : Version internationale. Cette VI est déjà mixée, le travail consiste donc à intégrer les voix dans un mixage existant, et te rapprocher le plus possible de la version originale.
T : En gros tu dois reproduire ! Ce qui te laisse peu de latitude, comparé à un mixeur qui bosse sur une série ou un unitaire directement avec le réalisateur. C’est le même temps de mixage pour un épisode 11 minutes, entre une VI et un mixage conventionnel ?
F : Mixer à partir d’une VI demande quelques heures contre une à deux journéespour un mixage complet où tu dois mixer tous les éléments (voix, musiques, effets).
T : Ce n’est pas un peu rébarbatif ?
F : si tu devais travailler uniquement sur la même série, oui. Mais ce n’est pas le cas ici ! Je passe de la série animée à la fiction
T : Pour que ça soit clair, la VI, version internationale, n’est pas une version en Anglais ! Mais une version où il n’y a pas de langue !
F : Oui, c’est ce qu’on appelle aussi une version : Music&effet (Musique et effets). Ce sont des bruitages, de la musique et du sound design.
DES NORMES À RESPECTER
T : Au début de cet article tu parles des dB qui sont, en gros, le volume que tu montes ou que tu descends. Y a-t-il des normes de volume sonore à ne pas dépasser ou minimum à avoir pour les chaînes de tv ? Et est-ce que cette norme change d’une chaîne à une autre ?
F : Il y a une norme pour tout le mixage, ce n’est pas que pour les voix. D’ailleurs, il n’y a pas qu’une norme, il y a des variantes selon les diffuseurs. Ces normes sont précises et contraignantes. Mais elles permettent d’éviter les dérives qu’on a connu il y a quelques années.
T : C’est une sorte d’élément différenciant, comme une signature ? Genre Netflix et Nickelodéon n’ont pas la même signature son, je veux dire de mix ?
F : Pas tout à fait. C’est plus une contrainte technique qui oblige une cohérence de niveau entre les différents programmes fournis par différents prestataires
T : Ce qui est dingue c’est que mes enfants regardent Nickelodeon et moi Netflix ou OCS et je ne sens pas de différence…Ou alors j’ai une mauvaise oreille…
F : Non, je te rassure Il y a une époque, quand tu changeais de chaîne ou même d’un film à une pub, tu avais des sautes de sons énormes qui t’obligeaient à monter ou baisser le volume. Le but de ces normes c’est que tous les prestataires qui fournissent une même chaîne de tv livrent avec un même volume sonore. Ils se basent sur un volume perçu sur l’entièreté du programme.
Avant, on se basait juste sur un niveau électrique. Tu ne devais pas dépasser ce niveau. Ce qui amenait à compresser les programmes pour « coller » à ce niveau quasi en permanence, en particulier sur les programmes publicitaires, il fallait être « le plus fort possible ». Aujourd’hui, la norme est basée sur un niveau perçu réellement pas sur un simple niveau électrique du signal. La contrainte de niveau existe toujours, mais on ne peut plus « tricher » en compressant à outrance, comme on le faisait avant.
T : Pour voir si j’ai bien compris…En gros, avant, on te mettait une limite à ne pas dépasser et ton travail consistait à t’approcher le plus possible de cette limite sans la dépasser. Imaginons que la limite était 10, ton mix pouvait être entre 1 et 10…D’où les différences de son entre deux programmes d’une même chaîne, l’un mixé à 5 et l’autre à 9.
F : Oui, 9,5 pour les programmes de pub et 5 ou 6 pour les autres programmes.

T : alors, là , devant toi, tu as une énorme table de mixage avec un nombre incroyable de Fader (des boutons qui glissent de haut en bas). C’est à partir de là que tu mixes ?
F : Oui, j’utilise un logiciel qui s’appelle Protools qui est le logiciel le plus utilisé sur le marché. D’ailleurs, pour ceux qui souhaitent s’entraîner au mixage il existe une version gratuite : Protools first. Cette version te permet de retrouver des outils de base et de se faire la main. Et cette console c’est une sorte de télécommande qui pilote le logiciel. Tu vois, là, sur l’écran, on retrouve l’image de la vraie table. Si je bouge un fader sur la table, automatiquement ça bouge le fader sur l’écran.
T : Ça te permet d’enregistrer chaque mouvement que tu fais ?!
F : Oui c’est ça. Une fois que j’ai terminé, je repasse les images et le mix que je viens de faire, les fader bougent tous seuls en fonction de ce que j’ai enregistré comme mouvement juste avant. Comme ça, je peux modifier à volonté, voire même, enregistrer plusieurs versions de mix.
T : Un débutant doit porter son attention sur quoi au départ ?
F : Il faut utiliser plus ses oreilles que ses yeux ! Ça parait bête à dire comme ça, mais aujourd’hui les logiciels te donnent une représentation graphique du son sur ton écran et si tu ne fais que regarder ton écran, et bien tu oublies d’écouter. L’autre chose à éviter c’est de travailler au casque. Il vaut mieux travailler avec des enceintes, car, comme ça, tu reçois la bonne spatialisation du son que tu n’as pas au casque. De plus, travailler au casque ça fatigue énormément l’oreille. Sans parler qu’au casque tu écoutes souventplus fort qu’avec des enceintes.
SI TU VEUX DEVENIR MIXEUR OU INGÉ SON…
T : Pour terminer, un jeune ou une personne qui souhaite se lancer dans le son, tu lui donnerais quoi comme conseil ?
F : Il faut se dire que tu n’es pas tout de suite ingénieur du son. On parlait tout à l’heure de formation et quelle que soit cette formation, il ne faut pas commettre l’erreur de penser tout connaître en sortant de l’école ; la fin de la formation ,ça n’est que le début de l’apprentissage.
Beaucoup de choses s’acquièrent par la pratique. Apprendre à écouter, de la musique, des bandes sons de films, les décortiquer. Pour terminer, je leur conseille d’aller piocher dans les banques sons telles que celles de la BBC ou celles d’adobe ! Alors, impossible d’en faire du commerce mais il n’y a rien de tel pour commencer à utiliser des sons, les monter, les mixer, bref s’entraîner.
T : Et en terme de salaire ?
F : La convention collective donne 1 194 euros/ semaine pour 39h pour un assistant son et assistant mixeur. Un chef monteur son : 1458 euros, tandis qu’un chef op son et un mixeur son cinéma tourne dans les 1825 euros. Là, ce sont les tarifs intermittents payés à la semaine. Quand tu es intégré à une société c’est forcément moins que ça mais tu as la sécurité de l’emploi.
T : Merci encore Frédéric pour le temps que tu m’as accordé.
F : Je t’en prie.
Voilà pour cet article sur le métier d’ingénieur du son et plus précisément sur celui de mixeur. J’espère que ça vous a plu et que vous avez appris plein de choses.
N’hésitez pas à me dire :
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Tom
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